Le Palais DuPeyrou
C’est lui qui, après la mort de l’écrivain, publia à Genève, en 1788, la première édition complète de ses œuvres. En 1790, il publia encore à Neuchâtel la deuxième partie des « Confessions ».
Français d’origine, Pierre-Alexandre DuPeyrou naquit en 1729 au Surinam (Guyane hollandaise), où son père était conseiller à la Cour de Justice.
À cette époque, ce somptueux édifice était implanté au milieu des vignes et ses jardins s’étendaient jusqu’au lac, qui baignait alors le faubourg du lac actuel. Des terrasses s’étageaient derrière l’habitation.
Lorsque Frédéric Guillaume III, roi de Prusse redevint prince de Neuchâtel, il informa le Conseil d’Etat qu’il ne pouvait conserver la charge de cet hôtel. Le gouvernement le vendit alors à M. Denys de Rougemont: c’était en 1816.
La ville de Neuchâtel, enfin, fit l’acquisition de cette propriété en 1858 et fit restaurer ses salons.